… est quelque chose de fondamental, un plan, une orientation, un objectif
Ecole, ca signifie pour nous une étape de la vie qu’on prend ensemble. Un tel chemin a besoin d’une bonne consolidation pour qu’il puisse être pris en liberté et en communauté. Pour cette raison, il sert aux biographies de nos élèves.
Cette approche biographique nous est importante dans la présentation de notre programme. La vie personnelle s’y trouve au centre. Quand nous parlons de l’ensemble d’éléments essentiels et profonds de notre vie scolaire, on tient toujours compte des biographies totalement différentes. Par conséquent, nous avons choisi cette approche biographique pour <le programme> :
Nous allons raconter l’histoire des élèves de notre école, de leurs parents qui nous confient leurs enfants; en plus, des profs qui y travaillent… bref, on va parler de tous ceux qui forment cette communauté scolaire et éducatrice.
Ce que nous allons présenter, ce ne sont pas des directives, il ne s’agit pas d’un règlement formaliste, d’une certaine <uniforme> pour tous. La vie scolaire ci-dessous racontée fait comprendre <le programme> prenant forme et ouvrant des possibilités de création et de liberté d’action. C’est ce changement d’une expérience vécue aux moments d’y réfléchir qui fait nos élèves prendre connaissance des principes de notre école.
(Les mots soulignés dans notre texte ouvrent des liens aux explications ou des informations supplémentaires qui se trouvent sur notre page d’accueil.)
Nous espérons que notre <programme> est une sorte de biographie en double sens : une description vivante de notre vie scolaire.
La décision ne leur était pas difficile à prendre : Pour Dagmar et Hans Hoffmann, c’était évident que leur fille la plus jeune allait s’inscrire à Handrup. L’institutrice de Lisa l’avait recommandée pour le lycée. Hier, toute la famille était à Handrup, c’était la journée des portes ouvertes du lycée. Les Hoffmann sont bien impressionnés par toutes les présentations au Leoninum et l’atmosphère ouverte et gentille qui y règne. Ce qui plaît particulièrement à Dagmar Hoffmann, c’est que les élèves d’un sixième sont responsables des paroles de bienvenue à l’adresse des nouveaux élèves et présentent un rap sur scène. M. Franz-Josef Hanneken, le proviseur, prononce la solidarité de tous les membres de la communauté scolaire. Hans et Dagmar Hoffmann en sont contents; ils comprennent qu’on n’y met pas l’accent seulement sur l’enseignement, mais sur une formation globale en questions de l’éducation et de l’instruction. En plus, M. Hanneken parle de la conception chrétienne de l’homme d’après laquelle les jeunes sont à élever. Il se réfère à Père Heiner Wilmer, le proviseur ancien, qui a toujours souligné que la théologie précède la pédagogie.
Pour les Hoffmann, l’éducation chrétienne joue un très grand rôle. Pour eux, c’est important que l’école – en vue de toute tolérance – transmette des valeurs fondamentales accompagnées par des règles strictes et claires. Les Hoffmann trouvent bien que la journée scolaire commence avec une prière. Il y a 3 ans les Hoffmann avait longtemps réfléchi si leur fils Peter était assez compétent à fréquenter cette école quant au niveau exigeant pour lequel ce lycée est connu.
Mais leur fils était absolument convaincu de vouloir y aller.
Ce qui est vraiment important pour les Hoffmann, c’est l’organisme responsable de l’école : Le lycée Leoninum est une école catholique libre qui a pour autorité responsable les prêtres Déhoniens (du Sacré-Cœur de Jésus) et par conséquent, le monastère fait partie de l’école comme ensemble. Son responsable supérieur (le recteur) est Père Olav Hamelijnck qui ne cesse pas de s’intéresser aux besoins des élèves, des parents et des 90 profs qui y travaillent.
La pastorale est le cœur de l’école : Des prêtres et des enseignants de la matière <religion> préparent les assemblées plénières (tous les profs et les élèves de tous les niveaux y participent), les assemblées méditatives et les messes et aident d’une manière compétente et avec beaucoup de précaution les enfants qui se trouvent en difficulté.
Les Hoffmann se sont habitués à la journée scolaire évidemment longue et complexe de leurs enfants. La journée commence à 7h25 et finit normalement à 12h.35 ; inclus les cours de l’après-midi, la sortie des classes est définitivement à 14h50. A midi, les élèves ont la possibilité de manger à la cantine, au <réfectoire>.
Au début, les Hoffmann avait encore des doutes en ce qui concerne l’aspect financier :
Aucun(e) élève n’est refusé€ pour des raisons financières : C’est ce que Paul Wöste, le sous-directeur, a assuré dans un dialogue avec les parents.
Mais accompagnons Lisa pendant <la journée des portes ouvertes> : Elle réalise qu’elle, elle-même, peut faire ses propres expériences dans les salles des matières ‘Physique’ et ‘Chimie’. Lisa est impressionnée du terrain de sport : Cette école a un terrain de football, une piscine, un stade avec un terrain de volley-ball, un court de tennis et deux salles omnisports. Même la grande cour invite à y jouer.
Maintenant Lisa est élève de 7e. Bien qu’elle doive s’habituer à beaucoup de nouvelles choses (la longue journée, des nouveaux profs, une nouvelle classe), elle s’y sent déjà bien et sait profiter d’un nouveau règlement : La plupart des matières est enseignée en doubles heures. C’est mieux pour les devoirs à accomplir et facilite le transport des livres. Peu de semaines après la rentrée, il y a la journée de rencontre pour les débutants, organisée par la pastorale et le/ la prof de classe, qui offre aux parents la possibilité de faire la connaissance de tous les profs qui enseignent Lisa.
En plus, il y a deux fois par an la réunion parents-professeurs et tous les 2 ans traditionnellement la fête d’été vers la fin de l’année scolaire. Une fois par mois, toute la communauté scolaire se réunit dans la salle des fêtes pour une assemblée plénière pendant laquelle les élèves sont informés, p.ex. sur des actions actuelles de la pastorale.
En 6e, la classe passe traditionnellement une semaine ensemble pendant un voyage scolaire. Lisa aimerait bien participer à un voyage plus long avec toute l’école : En 2000, toute la communauté scolaire s’était mise en route pour Santiago de Compostelle et – encore une fois – en 2005, pour passer une semaine à Rome.
Il y a peu de temps Lisa a passé avec toute sa classe (et avec toutes les autres 7es) une nuit à l’école : Sa prof de classe avait organisé une <nuit de lecture>. En outre, les 6es et les 7es participent à une compétition s’appelant <Oscar de lecture> : Les élèves présentent l’extrait d’un livre pour la jeunesse l’ayant transformé dans une pièce de théâtre avant.
Lisa est fascinée d’un groupe de travail qui produit des articles pour une émission à la radio et pour la page d’accueil de l’école. Quant aux groupes de travail, les élèves ont vraiment le choix : musique, sport, danse, théâtre, langues, art. Celui qui porte le titre <Americanopolis> soutient un projet pour des enfants au Brésil.
Peter est maintenant en 5e. Après qu’il a commencé à apprendre l’anglais en 7e, le latin est une autre matière obligatoire à partir de la 6e. En 5e, il doit prendre une décision de plus en ce qui concerne les langues : Il doit faire le choix entre 3 possibilités : le français, le grec et une matière qui s’appelle <Rhétorique>. Peter a choisi le dernier : On y apprend à faire une conférence et à réécrire des pièces de théâtre par exemple. Une matière obligatoire est ITG : Ici, on apprend à travailler avec l’ordinateur et à avoir une position critique vis-à-vis de l’internet.
Peter – par contre à Lisa – avait malchance : Pendant l`éducation sportive il était tombé et s’était cassé un pied. Premièrement, Sœur Nicole s’en était occupée dans l’infirmerie, mais après, Peter a été forcé de passer plusieurs semaines à l’hôpital. Le problème qui s’est posé pour lui était de répéter et de réviser le contenu du programme et les devoirs. Mais l’école est préparée à de telles difficultés : Il y a – pendant la journée scolaire – des cours supplémentaires qui aident les élèves à rattraper toutes les négligences dans leurs matières. Un grand nombre d’élèves plus âgés donnent des cours particuliers aux jeunes ; on travaille en petits groupes. Des élèves eux-mêmes ont donné naissance à cette idée.
En octobre, il y a traditionnellement la <semaine des projets> pendant laquelle les élèves s’occupent des projets qui sont au choix. Peter s’est bien intéressé à des jeux de rôles par lesquels on peut résoudre d’une manière non-violente une situation conflictuelle. Cette semaine – en dehors des cours réguliers – finit par une sortie scolaire pour une journée. Pour les élèves qui s’intéressent au football, l’école s’engage à prendre contact avec des associations de football.
Le lycée organise des échanges scolaires avec 6 autres écoles à l’étranger : en Irlande, à Brigg en Angleterre, à Tours en France, à Sosnowiec en Pologne, à Zagreb en Croatie et à Madrid en Espagne. On est en train d’approfondir des contacts avec une école pour des Indiens aux Etats-Unis qui est aussi sous la responsabilité des prêtres Déhoniens. Même la Communauté Européenne offre des possibilités : Elle finance le projet Comenius qui se définit par la participation des plusieurs pays européens travaillant ensemble au même sujet. En s’y engageant, les élèves peuvent faire connaissance avec d’autres civilisations et des modes de vie sur le plan interculturel.
Les perspectives de Lisa et de Peter Pour le second cycle ?
Les élèves vont passer des stages qui servent à préparer la vie de travail après le bac : En 2e ils travaillent comme stagiaires pour deux semaines dans des entreprises ; en 1 ère, ils s’engagent dans des institutions sociales (hôpital, école maternelle pour des handicapés etc.) La fin de la 2e est pour les élèves la phase de faire le choix, de se spécialiser. Ils doivent décider quels cours ils veulent suivre et quelles options ils veulent prendre : mathématiques et sciences naturelles ou instruction civique (histoire/ géographie/ politique) ou langues et musique. En 1ère, il y a quelques jours réservés à la méditation et à l’échange des expériences pendant la vie scolaire qui finit en terminale avec le grand voyage.-
Le dernier mot est au proviseur, M. Franz-Josef Hanneken : <Ce qui m’impressionne, c’est toujours la diversité des idées et la cordialité qui est pratiquée à notre école. C’est sûrement une des tâches prédominante dans les années qui suivent de renforcer cet esprit.>